Quoique parfaitement évitable et traitable, le paludisme continue d’avoir des conséquences dévastatrices sur la santé et les moyens de subsistance des populations à travers le monde. En Côte d’Ivoire, le paludisme demeure un problème de santé publique, selon les dernières données disponibles, environ 1 485 cas de décès ont été rapportés en 2023. Des efforts tous azimuts sont consentis par le Programme National de Lutte contre la Paludisme pour atteindre l’audacieuse ambition d’une Côte d’Ivoire sans paludisme à l’horizon 2030.
Au nombre des actions préconisées par l’OMS pour endiguer le paludisme dans les pays endémiques en Afrique sub-saharienne figure la recherche. Aujourd’hui, il est plus qu’important pour ces pays de disposer de structures de recherches aux standards internationaux pour répondre aux défis qu’impose le paludisme.
Le Centre VCPEC (Vector Control Product Evaluation Centre) vient répondre à cette exigence pour les pays endémique à se doter de structure permettant de mener des recherches et conduire des activités de terrain sur le paludisme et autres maladies à transmission vectorielle.
Outre ces fonctions principales, VCPEC offre aux jeunes scientifiques ivoiriens et internationaux des opportunités de master et doctorat pour mener d’importants travaux sur les vecteurs du paludisme et autres vecteurs de maladies affectant le continent, tout en acquérant les compétences nécessaires pour devenir des chercheurs indépendants et compétitifs à l’échelle mondiale.
Nous sommes convaincus à VCPEC que notre ambition de recherche de solutions innovantes dans la lutte contre le paludisme, contribuera au bonheur des hommes et femmes du continent dans les prochaines années.